Le kit du renard des surfaces: juillet 2005

Le personnel de William Saurin dehors, et bientôt dans la rue

William Saurin Croix-Rousse s’en va.
C’est le constat terrifiant que des dizaines d’employés ont pu faire hier matin.
Le patron, Mr Franck Crozet, a en effet annoncé non sans une certaine verve, que l’entreprise quittait la Croix-Rousse après des années de bons et loyaux services passés dans la commune.
Le discours cédait la place à un lourd silence d’incompréhension, suivi d’une bronca et de jets de projectiles de fortune.
L’entreprise n’a de plus émis aucune raison à son départ.
Jerry, employé de l’usine William Saurin Croix-Rousse déclare :
« C’est inadmissible, vous m’entendez ! Qu’on lynche les patrons de cette boîte à guignols ! C’est… »
Il fut interrompu dans sa phrase par un violent mouvement de foule, qui fit plusieurs blessés.
William Saurin Croix-Rousse participait depuis 10 ans à l’économie de la commune, et faisait travailler bon nombre de ses habitants.
C’est ce constat d’échec qui poussa les employés surexcités à brûler des pneus sur le parking de l’entreprise, ainsi qu’à défoncer la voiture de Mr Crozet à coups de boîtes de choucroute, tout en hurlant « La choucroute au feu ! Crozet au milieu ! », slogan repris à l’unisson par toutes les personnes sur place.La journée fut d’une rare violence, et on put ainsi dénombrer quelques blessés, du aux multiples contusions causées par les boîtes de conserve.

Derwich; Ronny

Jeu de massacre, hier, à la Croix-Rousse

/Photo Claudio Varg

Dépêche

On annonce l'ouverture de William Saurin Shangaï, chez nos bons amis chinois...

Derwich

De monstrueux bouchons montée des Esses, pour les départs en vacances

Les klaxons ont hurlé tôt ce matin.
En effet, aux premières heures de la journée, des Croix-Roussiens par centaines se sont rués sur les portes du quartier à l'heure la plus matinale pour "éviter les bouchons", comme ils disent tous.
Une demi-heure après, toutes les artères du quartier étaient paralysées, de la place Berthone jusqu'au tunnel de la Croix-Rousse.
Gérard, un Croix-Roussien pris dans le bouchon témoigne: "On a décidé de partir tôt avec toute la petite famille ce matin pour éviter les bouchons, explique t'il. Mais quelle foutue idée! Si j'avais su..."
Gérard finira la journée au poste après s'être battu avec le conducteur d'un poids-lourd qui le précédait. "Les poids-lourds sont interdits dans la commune!", nous confia t'il à la sortie de sa garde à vue.
C' est ainsi que l'on a pu assister à une recrudescence d'actes violents et immoraux dans les travées Croix-Roussienne; l'exemple le plus frappant restera celui de John, tout jeune détenteur du permis.
"Bande de c...!, saleté de c..., je vous e... tous!!" hurla t'il sur notre dévoué reporter. Après un court passage à l'asile, il a finalement été accepté à la prison Montluc.
Ce concerto de klaxon n'a finalement duré que très peu de temps, car moins de deux heures après l'embouteillage, des agents de la voirie sont arrivés, et ont procédés à de nombreuses arrestations (dont celle de John!), ce qui permit à la circulation de redevenir un tantinet fluide.
Bison Futé annonce pour demain de nouvelles intempéries sur la Croix-Rousse, mais on compte sur le civisme de nos concitoyens pour éviter une journée aussi noire que celle d'aujourd'hui.

Derwich

Richard McDonald a fait preuve d'un sang-froid exceptionnel hier, au milieu des huées de klaxons, et a pu débloquer la situation. Chapeau à lui!
/Photo nadyr Risolis

La rue Bruno Bellone en proie a un terrible incendie cette nuit

Le calme est revenu tôt ce matin, rue Bruno Bellone, après l’incendie de cette nuit. Un accident qui laissera des traces psychologiques plutôt que physiques chez nos concitoyens, n’ayant en effet pas fait de victimes. Un constat dû une nouvelle fois à nos pompiers communaux qui, dans le feu de l’action, ont été remarquable, mettant toute leur énergie au service de la commune.
Seul un appartement a été totalement ravagé:
Témoignages de Dany Clavier, 18 ans et habitant de l'appartement:
" J' étais tranquille devant la télé quand soudain, bon Dieu!, une explosion de tout les diables! La j'me suis dit que merde, j'allai crever ici sans autre forme de procès, mais j'ai eu le réflexe d'aller chercher un verre d'eau, indispensable avec la canicule... 'm'en suis aspergé le visage et j'ai foncé à travers les flammes hautes comme trois immeubles côte a côte ( je venais de voir Bruce Willis dans Armmagedon!!)
Je suis passé et du coup je suis là pour vous parler!
Mais j ai eu bien peur ma foi..."
C’est un Dany visiblement émoussé que nous laissons aller a la cellule psychologique mise en place après l'accident, pour les victimes, vous vous en doutez traumatisées par la nuit "flamboyante" qu'ils viennent d endurer.

Derwich

C’est grâce au courage de cet homme, René Charvet et capitaine de la brigade incendie des pompiers de la Croix-Rousse, que de nombreuses victimes ont pu être évitées
/Photo Richard mothas

Le Ciné-fil

Baby-sittor
Ca commence en diesel, ça fini à plat...
On savait Vin gonflé, mais de là à faire un film dans un rôle de baby-sitter aux petits soins pour des marmots imbuvables… La question métaphysique que pose et NOUS pose l’auteur dans ce (hem !) film, c’est tout simplement le choix que tout un chacun ferait entre Mamie Nova et Riddick pour garder ses enfants. C’est l’idée du film, farfelue soit, d’Adam Shankman.
Pour ne rien vous cacher, public potentiel, le cocktail rendu est une soupe infâme, une comédie familiale stupide et inefficace. Ce sont encore des coréens (du Nord, communistes !!!) qui trinquent les verres cassés de Vin.
On dénote quelques scènes qui, cependant, resteront dans les anales cinématographiques, comme celle du canard qui mord l’oreille de Diesel notamment. Tordant !
La fin est digne de Loft Story saison 8, avec Vin dans le rôle du public éliminateur (dans tout les sens que vous comprendrez).
Tout finit bien, chose rare dans une comédie familiale.
Vin raconte : "Le scénario du film m'a plu parce qu'il m'offrait l'occasion de montrer autre chose au public. (...) Et ce film a été l'une des expériences les plus agréables que j'aie connues!"
Met de l'eau dans ton vin, Diesel.

Derwich

Synopsis :Shane Wolfe, un soldat d'élite, se voit confier la protection des enfants d'un scientifique assassiné. Coincé entre les plus redoutables des tueurs et une ado rebelle, un jeune qui déprime, une fan de kung-fu de 8 ans, son petit frère de 3 ans et un bébé, Shane va devoir se battre d'une main et faire chauffer le biberon de l'autre !

Terrible désillusion pour la CRO FOOT

Laminés... Humiliés... Etrillés... Tant de qualificatifs pour désigner la piteuse performance de nos joueurs hier soir, au stade Marcel Vachard. Chronique d'un match qui marquera le tableau noir du sport Croix-Roussien.
On s'attendait à une fête, il n'en a rien été. Tout était pourtant prêt pour célébrer le dixième anniversaire de ce club au lourd passé.
Mais Craponne en a décidé autrement, en nous infligeant une rouste mémorable, par 7 buts à 1.
Un supporter, bien évidemment déçu, témoigne, en larmes: "J'ai honte d'être supporter, aujourd'hui! On à rien vu ce soir, pas de jeu, pas d'actions léchées... Rien! J'espère que le club va faire du ménage, à l'intersaison! Il faut vendre Colombani, que l'on a pas vu ce soir! Et ne comptez pas sur moi pour me réabonner l'an prochain, c'est moi qui vous le dit! Aller Craponne!"
Ce n'était bien évidemment pas le seul à être déçu, et des incidents post-match sont survenus, certains joueurs ayant été pris à parti par des groupes de supporters humiliés. On dénombre aujourd'hui cinq victimes, dont Colombani, en état stationnaire à l'hôpital Debrousse.

Feuille de match:
Championnat de France de division 1
A la Croix-Rousse, Craponne bat CRO FOOT 7 à 1 (mi-temps 4 à 0)
Spectateurs: 23156
Arbitre M.Garloin
Buts: CRO FOOT: Guylux (73),
Craponne: Ronaldak (2, 15, 80); Aimak (5, 44); Figueroak (32); Ginolak (56)
Avertissements: CRO FOOT: Riso, Roland, Vadort, Rambok
Exclusions: CRO FOOT: Raffe, Shark

Ronny; Derwich